Six militants du collectif écologiste "Dernière rénovation" ont été condamnés ce mardi 24 janvier à 500 euros d'amende avec sursis chacun par le tribunal correctionnel d'Auch pour avoir interrompu la 19e étape du Tour de France.
Les six militants avaient été bougés de force par les gendarmes - Source : AFP
C’était l’une des plus grosses craintes des organisateurs de la Grande Boucle l’été dernier, une manifestation écologiste bloquant la course. Finalement, c’est lors de la 19e étape que les militants ont décidé d’agir. Allongées au milieu de la route, six personnes avaient bloqué les coureurs à Lasseube-Propre (Gers). Ils avaient alors justifié leur action, qui avait duré dix minutes, par “la situation écologique préoccupante”. "On a marché, on a manifesté, on a fait tout un tas d'actions dans le cadre légal pour faire entendre nos revendications, mais cela n'a pas marché. C'était le dernier recours", avait affirmé une des militantes à la barre. Un autre militant avait expliqué le principe de leur groupe. Il explique que le collectif agit "pour tout le monde" et "souhaite mettre sur le devant de la scène une situation écologique préoccupante". Il réclame également “une rénovation thermique des bâtiments”, en expliquant que “rien n'est mis en place de manière sérieuse".
Le représentant du parquet avait requis à leur encontre 500 euros d’amendes, dont 300 avec sursis lors de l’audience, le 22 novembre. Finalement, les six militants ont été condamnés à 500 euros d’amende avec sursis. Mais la sanction aurait pu être plus grave si l’Amaury Sport Organisation (ASO), l’organisateur du Tour de France, n’avait pas retiré sa plainte qu’il avait déposée au moment des faits.
Enzo Trouillet
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