En raison d’une “mobilisation sociale inédite” que suscite le projet de retraite du gouvernement, la gauche a déposé une demande de référendum en “véritable obligation démocratique.”
La Nupes a annoncé, ce mardi 24 janvier, déposer une demande de référendum, en opposition à la réforme des retraites.
"Le gouvernement a fait le choix du blocage et de l’affrontement”, assurait mardi Fabien Roussel sur CNews en parlant de la réforme des retraites. Et en réponse à ce projet, une centaine de députés Nupes ont déposé, ce mardi 24 janvier, une demande de référendum.
Cette “motion référendaire” doit être débattue le 6 février prochain et vise à suspendre l’examen du projet gouvernemental, afin de “rendre la parole au peuple sur ce choix crucial pour son avenir”, d’après un communiqué de l'Alliance de gauche publié ce jour.
Cette motion a été signée par les quatre chefs de file de la Nupes : Mathilde Panot (La France insoumise), André Chassaigne (PCF), Cyrielle Chatelain (Europe Ecologie-Les Verts) et Boris Vallaud (Parti socialiste). Pour pouvoir être débattue à l’Hémicycle, la motion devra d'abord être jugée redevable.
Marine Le Pen a annoncé lundi qu’elle déposerait également une “motion référendaire” sur la réforme des retraites. Jordan Bardella, le président successeur du RN, avait aussi plaidé pour un tel référendum peu auparavant, assurant que son parti allait présenter un “projet alternatif.”
Lila Martin
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