Alors que la prochaine grève nationale est annoncée le 31 janvier, la CGT appelle les raffineries, les centrales électriques, les ports et les docks à ne pas attendre.
La CGT a déposé un préavis de 48 heures dans les raffineries pour ce jeudi 26 janvier.
La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. A l’appel de la CGT, des mouvements de grève ont été annoncés ce jeudi 26 janvier dans les ports, les docks, les secteurs de l’énergie et de la chimie. Pour les ports et les docks, le syndicat français des salariés a déposé un préavis de grève de 24 heures, appelant les salariés à cesser de travailler et à supprimer “les heures supplémentaires et les shifts (décalages) exceptionnels.”
Les pétroliers prévoient également des actions locales avec les salariés des infrastructures portuaires. Un préavis de grève de 48 heures pour ce jeudi 26 janvier et le vendredi 27 janvier a aussi été déposé par la CGT Chimie. Cette grève devrait avoir un impact sur les expéditions de carburants, qui seront bloquées vers les dépôts.
Du côté du secteur énergétique, les centrales nucléaires et les barrages devraient baisser en production. Le syndicat annonce pour ces deux jours de mobilisations des “actions positives”, comme la gratuité, la réduction des tarifs et le retour à la normale pour les ménages coupés d’énergie, comme les élus partisans de la réforme.
Aucune nouvelle coupure de courant ne devrait donc avoir lieu pour le grand public, prévient Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT. Ce dernier explique que la CGT souhaite : “aller chercher encore plus de grévistes”. La réforme d’Emmanuel Macron conduirait à la suppression des régimes spéciaux chez EDF et Engie, leurs salariés devraient par exemple, eux aussi, attendre 64 ans pour toucher leur retraite.
Lila Martin
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