Moment de tension entre la Turquie et la Suède. L’ambassadeur des Pays-Bas a été convoqué après la profanation d’un Coran, par un militant d’extrême droite, à Stockholm.
Rasmus Paladan, en train de brûler un Coran devant l’ambassade turque en Suède.
Samedi 21 janvier, un extrémiste de droite a volontairement brûlé un Coran devant l’ambassade turque à Stockholm. C'est la goutte de trop pour le gouvernement turc qui a réagi dans un communiqué : “ Notre ministère a exprimé avec force notre condamnation et notre protestation contre cet acte odieux et ignoble et a exigé que les Pays-Bas n’autorisent pas de tels actes de provocation.”
Le ministre des affaires étrangères turc a de ce fait convoqué, mardi 24 janvier, l’ambassadeur des Pays-Bas en Turquie. Après une manifestation autorisée par la police proche de l’ambassade de Turquie, Rasmus Paladan, un homme politique militant anti-islam a provoqué cette tension en brûlant le texte sacré. “Un acte visant à dénoncer les négociations entre la Suède et la Turquie concernant l’adhésion de la Suède à l’Alliance atlantique”, expliquent nos confrères du Monde.
À la suite de cet acte, différents pays musulmans ont réagi plutôt négativement. Le Maroc a reproché aux autorités suédoises d’avoir permis cet acte : « inacceptable » et « odieux », « qui s’est déroulé devant les forces de l’ordre ». Les Émirats arabes, l’Indonésie et l’Arabie Saoudite ont aussi incriminé ce geste.
Claudia Dicristofalo
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