Depuis le début de la guerre, les Etats-Unis et l'Europe fournissent Kyiv en armement pour résister à l'envahisseur Russe. Mais l’équipement qui a permis la défense de l’Ukraine n’est pas si pratique pour reprendre les territoires perdus.
Un char Russe détruit par les forces ukrainiennes a Lougansk (Anatolii Stepanov : AFP)
Ce dernier mois de la guerre en Ukraine n’a pas été marqué par des combats intenses ou une série de victoires extraordinaires. Ce mois a été marqué par les besoins matériels de l’Ukraine, spécifiquement en char lourd. C’est bien hier que le chancelier allemand, Olaf Scholz, a confirmé l’envoi de 14 chars Leopard, 2 à l’Ukraine, avec l’objectif d’envoyer 2 bataillons de chars environ 112 chars.
Ces chars seraient essentiels à la reprise des territoires Ukrainien conquis par la Russie selon le général Valeri Zaloujny interrogé par le New York Times. Toujours selon Valeri Zaloujny, 300 tanks lourds seraient nécessaires pour changer significativement le cours de la guerre.
Ces nouveaux chars permettraient également à l’Ukraine de tenir tête aux nouveaux chars lourds de l’armée Russe, le T-14 Armata, plus léger, mieux équipé et plus puissant que les T-72 que l’armée ukrainienne a pris l’habitude de combattre. Même si l’efficacité réelle des ces nouveaux chars restent à prouver et que la capacité de production des ces tanks est remise en question : le T-14 Armata sera bientôt sur le front.
Mais l'Ukraine ne compte pas s’arrêter aux chars lourds. Le président Ukrainien a appelé à la livraison de missiles et d’avions pour aider l’Ukraine. Il a également noté le besoin de former rapidement l’armée ukrainienne à l’équipement qui sera livré.
Même si les livraisons de tanks lourds, sans compter la formation à leur utilisation, prendra jusqu’à 3 mois, le moral reste haut. L’armée ukrainienne n’a pas subi de poussée importante et les réserves d’équipement russe ne font que baisser. Ce matin c’était 24 drones russes qui ont été détruits par l’armée ukrainienne, selon le ministère ukrainien de l’armée de l’air.
Léo Pignol
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