Le procès en appel d’Alexandre Benalla s’ouvre vendredi 27 janvier. Presque cinq ans après l’affaire, le “Benallagate” pourrait enfin se terminer.
Alexandre Benalla, l’ex-chargé de mission de l’Elysée fait l’objet de trois enquêtes préliminaires.
Un scandale politique aux nombreux rebondissements peut prendre fin vendredi 27 janvier 2023. Alexandre Benalla est jugé aujourd’hui en appel pour des violences lors du 1er mai 2018, qui lui avaient valu trois ans de prison dont un an ferme en première instance.
Au moment des faits, Alexandre Benalla, à l’époque âgé de 26 ans, est chargé de mission à l’Élysée et est au cœur du dispositif de sécurité d’Emmanuel Macron. Pendant une manifestation, une vidéo révélée par Le Monde identifie Alexandre Benalla. On le voit porter un casque des forces de l’ordre et frapper un manifestant alors qu’il était sur place en tant que “simple observateur” selon l'Elysée, il sera finalement suspendu 15 jours, mais gardera toujours un bureau au “Château”.
Toutefois, la tenue de cette audience n’est pas certaine : il est possible qu’Alexandre Benalla dépose une demande de renvoi pour « motif personnel », a indiqué à l’AFP l’une de ses avocates, Jacqueline Laffont.
Plusieurs chefs d’accusation
En plus de ces chefs d’accusation, Benalla devra répondre devant la cour d’appel de “faux, usage de faux en écriture et usage public sans droit d’un insigne” pour avoir continué à voyager avec des passeports diplomatiques après son licenciement de l’Elysée. L’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron est aussi accusé d’avoir porté illégalement une arme de poing en 2017
En première instance, il avait écopé de trois ans de prison, dont une ferme, sous bracelet électronique, de l’interdiction d’occuper un emploi public pendant cinq ans et d’une interdiction de port d’armes pendant dix ans. Pendant cette première audience, il avait nié en bloc presque tous les faits, et avait expliqué avoir agi “par réflexe” citoyen.
Antoine Clément
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